Mouvement pour une Alternative Non-violente

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Des droits encore à conquérir

Publié le 18 novembre 2019.





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Ce 20 novembre marquera le trentième anniversaire de l’adoption par l’assemblée générale des Nations unies de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). Des droits reconnus et pourtant bafoués sous toutes les latitudes… Les adultes ont des devoirs envers les enfants pour que vivent ces droits.

«  Le mot progrès n’aura aucun sens tant qu’il y aura des enfants malheureux  » - Einstein

Selon l’UNICEF, parmi les 2,2 milliards d’enfants de moins de 18 ans, environ 385 millions – soit environ la moitié des personnes vivant sous le seuil de pauvreté - vivent avec moins de 2 dollars par jour.
Nombre d’entre eux ne peuvent fréquenter l’école et sont astreints, soit à travailler dans des conditions qui constituent une honte pour l’humanité, soit à être vendus par leurs parents à des individus sans scrupules pour devenir des esclaves sexuels et/ou des enfants soldats. Traumatisés à vie, ils risquent de devenir à leur tour, s’ils échappent à la mort, des tueurs ou des bourreaux ! Parmi ces enfants, les filles sont particulièrement exposées : elles sont plus nombreuses que les garçons à ne pas fréquenter l’école et/ou à devenir des esclaves ou des objets sexuels.
La plupart de ces jeunes habitent des pays fragilisés par les difficultés économiques et/ou les conflits qui se multiplient sur notre planète depuis… 30 ans !

Selon Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF, « Non seulement les enfants ont plus de risques de vivre dans l’extrême pauvreté, mais c’est aussi sur les enfants que les effets de la pauvreté sont les plus néfastes. Ce sont les plus mal lotis parmi les plus mal lotis, et c’est encore pire pour les jeunes enfants, puisque les privations qu’ils subissent affectent le développement de leur corps et de leur esprit  ».

Mais qu’en est-il de la situation des enfants dans notre pays, sixième puissance économique mondiale ?

Des enfants sont maltraités, voire tués (103 en 2015 selon la police), par leurs propres parents.
Faute d’un nombre satisfaisant de structures d’accueil et de personnels formés pour les accompagner à hauteur de leurs besoins, des jeunes porteurs de handicap sont insuffisamment pris en charge.
Près de trois millions vivent dans des familles connaissant la pauvreté.
Certains sont particulièrement stigmatisés : enfants de familles roms ou étrangères, ou mineurs non accompagnés, auxquels la minorité a pu être refusée indûment. Logés dans des bidonvilles dont ils sont régulièrement chassés, obligés parfois de vivre à la rue faute d’une volonté politique pour les accueillir dignement, ils ne peuvent alors se rendre régulièrement dans une école, quand celle-ci ne leur ferme pas ses portes sous des prétextes divers.
De jeunes enfants sont aussi enfermés avec leurs parents, au mépris des lois internationales, dans des centres de rétention assimilables à des lieux de privation de liberté.

Le MAN se joint aux mouvements qui condamnent les agissements de nombre d’États. Il enjoint le gouvernement français à respecter la CIDE, notamment en :

  • garantissant à tous un accès à une éducation adaptée à leurs besoins et à un logement décent,
  • respectant l’avis de la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui a condamné la présence de mineurs dans les centres de rétention,
  • consacrant le budget nécessaire à la protection des mineurs.
    « Un peuple qui prend ses enfants par la main est un peuple qui vivra longtemps.  » - Alain Gilot

Contact presse : Annie DEAN, porte-parole

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