Mouvement pour une Alternative Non-violente

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Jeudi 17 octobre : le MAN participe à la Journée mondiale du refus de la misère !

Le 17 octobre marque chaque année la Journée mondiale du refus de la misère ; dédiée cette année à la maltraitance sociale et institutionnelle.

Publié le 15 octobre 2024.





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Le MAN est membre du Collectif Refuser la Misère qui organise la Journée mondiale du Refus de la Misère, chaque 17 octobre, dédiée cette année à la maltraitance sociale et institutionnelle.

Nous appelons à agir ensemble contre ces dimensions cachées de la pauvreté et nous avons signé l’éditorial de « Résistances », le Journal du Refus de la Misère, consultable en ligne ici.

Ce jeudi 17 octobre marquera donc une journée de mobilisation nationale, à laquelle plusieurs groupes locaux du MAN sont associés, à l’image des MAN Île-de-France, Lyon, Nancy, et Saône-et-Loire. Retrouvez toutes les mobilisations prévues en cliquant ici.

À Paris, un grand rassemblement est prévu sur la place du Trocadéro, avec de nombreuses animations au programme. Nous prendrons la parole à cette occasion.

Voici le texte dans son intégralité :

Le Mouvement pour une Alternative Non-violente s’associe à la journée mondiale du
refus de la misère et au combat mené par ATD Quart Monde avec les personnes en
précarité.

Lutter contre la misère, c’est d’abord mener une lutte contre les violences
systémiques qui résultent d’une organisation sociale inégalitaire et injuste,
organisation qui produit de l’exclusion et enferme trop souvent dans la précarité.
C’est aussi mener une lutte contre les idées fausses que nombre de nos compatriotes
ont sur les pauvres et la pauvreté. C’est pourquoi le MAN s’est associé à la parution
du livre qui s’efforce de délégitimer ces idées fausses.

C’est enfin mener une lutte pour les droits fondamentaux et la dignité humaine,
laquelle passe entre autres par l’accès inconditionnel pour tous au soin, à l’éducation,
au logement, aux services publics, à la justice, aux minima sociaux. Sans pour autant
négliger l’attention à porter aux dimensions cachées de la pauvreté mises en évidence
par ATD à partir des savoirs d’expérience des plus pauvres.

Se battre pour l’éradication de la misère, ici comme ailleurs, est une lutte, car face
aux injustices et à la maltraitance sociale et institutionnelle dont sont victimes
particulièrement les plus pauvres, il est vain d’attendre des classes privilégiées et des
pouvoirs en place des changements significatifs uniquement par des plaidoyers et des
dialogues institutionnels aussi importants soient-ils.

L’histoire montre en effet que la conquête des droits sociaux a toujours été le résultat
de luttes, de luttes collectives, de luttes acharnées, parfois sur une longue durée.
Face aux dérives autoritaristes et sécuritaires qui entraînent une plus forte répression
des mouvements sociaux, le MAN plaide pour la formation de tous les acteurs
concernés à la mise en œuvre des outils de la non-violence, y compris les agents des
administrations, eux aussi victimes de politiques pas assez attentives aux dimensions
humaines de leur travail. Il est en effet nécessaire de bâtir des rapports de force qui
amèneront à réduire les injustices et les phénomènes d’exclusion.

La non-violence est en effet un chemin qui offre à tous, particulièrement aux plus
démunis, les moyens de s’attaquer aux racines des injustices, de retrouver du pouvoir
d’agir, de défendre leurs droits et de les faire respecter.

Un chemin qui conduit au respect de la dignité de chaque être humain !