Penser avec Albert Camus
Le meurtre est la question
Publié le 3 janvier 2014.

Tout au long de sa vie, Albert Camus s’est révolté contre l’apparente fatalité du meurtre. Au nom de la dignité de l’homme. Il a plaidé qu’il n’y avait de fatalité que celle à laquelle les hommes consentaient. Par manque de courage. Le plus souvent par lâcheté.
L’auteur examine particulièrement ce qu’il appelle « le rapport contrarié d’Albert Camus avec la non-violence ». Dans L’homme révolté, Camus se réfère à la notion de « non-violence absolue » et il ne peut alors que la récuser. En réalité, Gandhi n’a jamais plaidé pour une « non-violence absolue ». Cependant, par certaines de ses intuitions - tout particulièrement le refus de tous les processus de légitimation du meurtre -, l’auteur de L’homme révolté rejoint en profondeur les affirmations essentielles de la philosophie de la non-violence.
Cet éclairage permet de mettre en perspective l’ensemble des réflexions de Camus sur la question du meurtre dont il disait qu’en définitive elle était la seule question philosophique.
Penser avec Albert Camus
Le meurtre est la question
Auteur : Muller Jean-Marie
Nombre de pages : 160 p.
Format : 15x22 cm
ISBN : 978-2-36717-038-1
Thèmatique : Psychologie
Prix unitaire TTC : 15,90 €
Edition : Chronique sociale - 1, rue Vaubecour - 69002 LYON
Disponible au MAN Lyon, 187 montée de Choulans, 69005 LYON ou dans votre librairie.
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