Mouvement pour une Alternative Non-violente

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Stop Essais

Publié par , le 29 mars 2007.





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L’espoir suscité par la fin de la guerre froide de voir les armes nucléaires petit à petit n’être que de lointains souvenirs a été vite déçu. A l’insu d’une opinion publique maintenue le plus souvent dans la non information, particulièrement en France, les puissances nucléaires ont continué à moderniser leurs arsenaux, tandis que nombre de pays (Inde, Pakistan, Corée du Nord, Irak, Iran, etc.) développaient des programmes pour se doter ou tenter de se doter de la bombe. C’est pourquoi Stop Essais (SE) s’est créé en 1990 en France.

Les actions de SE, décidées en concertation lors des réunions mensuelles qui rassemblent des mandatés de plusieurs des associations membres, consistent à surveiller et dénoncer tout ce qui va dans le sens d’une relance des programmes nucléaires militaires. SE a ainsi participé ces dernières années aux campagnes suivantes : contre le Laser Mégajoule (qui permettra à terme la poursuite des recherches visant à la miniaturisation des futures armes nucléaires) en 2000, contre la construction du 4ème sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) en 2002, pour le respect par la France de sa signature du TNP en 2005.
Depuis 2006, SE participe à la campagne européenne visant à obtenir le démantèlement des armes nucléaires états-uniennes installées dans différents pays européens, et est un élément moteur de la campagne contre le nouveau missile M 51 (dont la portée permettrait d’atteindre la Chine).

SE a par ailleurs co-organisé les Journées du Désarmement Nucléaire qui se sont déjà tenues à trois reprises depuis 2002, et soutient l’initiative du maire d’Hiroshima, Tadatoshi AKIBA, qui s’efforce de rallier à lui les maires de différentes villes du monde et qui a proposé une sortie du nucléaire militaire d’ici 2020. Il participe aussi à l’action de vigilance qui consiste, tous les premiers vendredis du mois, à se rassembler face au Ministère de la Défense pour interpeller les passants et les informer de l’existence sous leurs pieds, à cet endroit, du poste de commandement des forces nucléaires françaises. Endroit d’où, en moins de 15 minutes, sur ordre du Président de la République, pourraient être déclenchés des tirs français.

En 1996, l’action de SE a permis d’obtenir la fin des essais atmosphériques français en Polynésie. Depuis, SE s’efforce de faire reconnaître par le gouvernement français les impacts que ces essais ont eus sur les habitants et sur l’environnement, tant en Polynésie qu’en Algérie (où des essais ont eu lieu jusqu’à l’indépendance du pays en 1962). Il soutient notamment l’AVEN (Association des Vétérans des Essais Nucléaires) et Moruroa e Tatou (Association de victimes polynésiennes).

Régulièrement, SE envoie des observateurs lors des rassemblements de la Communauté Internationale organisés dans le cadre de l’évaluation et de la réactualisation permanente du TNP (des Conférences de Révision, préparées par des réunions intermédiaires qui rassemblent diplomates des différents pays signataires, sont ainsi prévues dans le cadre du Traité tous les 5 ans). Un travail de lobbying qui se prolonge aussi au niveau du Parlement Européen, lequel a déjà voté plusieurs recommandations, malheureusement non contraignantes, inspirées du travail de SE !

Chaque mois, SE édite un bulletin qui s’efforce de faire connaître les informations et analyses concernant le nucléaire militaire. Il travaille pour cela en étroite collaboration avec le CDRPC (Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits). Bulletin auquel on ne peut qu’inviter le citoyen désireux d’en savoir plus à s’abonner.

Enfin, SE est membre d’Abolition 2000 qui regroupe d’autres mouvements français tels que ACDN (Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire) ou le Mouvement de la Paix par exemple. Nombre de campagnes, ainsi que les Journées du Désarmement Nucléaire, parmi celles citées dans cette présentation ont été co-organisées avec des mouvements membres d’Abolition 2000. Abolition 2000 est à son tour en lien avec des mouvements européens au sein de Abolition 2000 Europe et avec des mouvements qui luttent dans le monde contre la prolifération nucléaire. La dernière réunion de ces mouvements mondiaux, en juillet 2006 à Vancouver, a décidé que la lutte contre le nucléaire militaire ne pouvait faire l’impasse sur la lutte contre le nucléaire civil dans la mesure où ce dernier était un passage obligé pour un pays désireux de fabriquer la bombe ! C’est sans doute ce qui a amené le Réseau Sortir du Nucléaire à rejoindre SE.

Liste des membres de Stop Essais : Assemblée Quakers France, Brigades de Paix Internationales, CANVA (Coordination pour l’Action Non-Violente de l’Arche), Observatoire des armes nucléaires françaises/CDRPC, Commission Justice et Paix des Franciscains, Communauté des Sœurs de Grandchamp, GSIEN (Groupement de Scientifiques pour l’Information sur l’Energie Nucléaire), Bureau International de la Paix, Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, Maison de Vigilance, MAN, MIR-France (Mouvement International de la Réconciliation), Pax-Christ- France, Réseau Protestant Solidarité Pacifique, Réseau Espérance, Réseau Sortir du Nucléaire, Union Pacifiste de France, ainsi que Les Verts.

Adresse de Stop Essais :
114 rue de Vaugirard
75006 PARIS
Tél. : 01 69 07 78 37

Courriel : stop.essais@wanadoo.fr

Adhésion individuelle possible : 15 euros

Abonnement au bulletin mensuel
 : 15 euros (petit budget : 8 euros, de soutien : à partir de 20 euros) à envoyer par chèque à l’ordre de Stop Essais

Mandaté pour le MAN : Patrick HUBERT, MAN Saône et Loire