Mouvement pour une Alternative Non-violente

MENU

Mouvement pour une Alternative Non-violente

Je fais un don J'adhère

Prix Nobel de la paix 2013

Après le désarmement chimique, à quand le désarmement nucléaire ?

Publié par Serge PERRIN, le 16 octobre 2013.





Partager :

bouton facebook bouton twitter Bouton imprimer



Accompagnant la mise en place de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, l’OIAC a pour objectif la destruction des arsenaux chimiques existants et contrôle la non production de nouvelles armes chimiques. Basée à La Haye, aux Pays-Bas, l’OIAC compte aujourd’hui 189 États membres, qui représentent environ 98% de la population mondiale. La Corée du Nord, l’Égypte, l’Angola et le Sud-Soudan n’ont pas signé la Convention. La Birmanie et Israël l’ont signée mais pas ratifiée. C’est mi septembre 2013 que la Syrie a adhéré et remis dans la foulée un inventaire de son arsenal chimique à l’OIAC (qui a déjà commencé sa mission sur le territoire syrien).

Le travail de cette organisation technique fait rarement la une de l’actualité et pourtant l’OIAC qui existe depuis 1997 est déjà intervenue sur de nombreux terrains. Ainsi, plus de 58.000 tonnes d’agents chimiques ont été détruits par ses inspecteurs, sur plusieurs fronts : Irak, Libye, Russie ou encore États-Unis.

Le MAN se réjouit de la nomination du Prix Nobel de la Paix à cette organisation qui élimine les armes chimiques dans le monde.
Le MAN demande qu’un processus identique se mette en œuvre pour l’élimination des armes nucléaires. Le MAN a lancé une campagne "Pour une France sans arme nucléaire" et participe avec d’autres associations à la campagne ICAN (Campagne Internationale pour l’Abolition de l’arme Nucléaire) pour la mise en œuvre d’un traité d’interdiction des armes nucléaires qui s’impose aussi aux pays détenteurs de ce type d’arme.

Voir le site et signez la pétition de soutien sur www.fsan.fr (France sans Armes Nucléaires).

Paris le 13 octobre 2013,

Pour le MAN
Yvette BAILLY
Porte-parole
01 45 44 48 25